Étude 2021 de l’UFC-Que choisir : l’eau du SEDIF toujours excellente

Dernière mise à jour :  lundi 7 novembre 2022
Femme procédant à des analyses dans un laboratoire

L’étude sur la qualité de l’eau publié le mardi 20 avril dernier par l’UFC-Que choisir montre, une fois encore, que les plus de 4 millions de consommateurs qu’il dessert peuvent boire de l’eau du robinet en toute confiance.

Respecter strictement les normes en vigueur, mais aussi anticiper les attentes des consommateurs, constituent les exigences du SEDIF en matière de qualité d’eau, ce qui le conduit très souvent à s’imposer des objectifs bien plus élevés que la réglementation. Les trois usines de production du SEDIF sont parmi les plus complètes et les plus modernes, avec une triple barrière de désinfection (chlore, ozone, UV) et un traitement membranaire par nanofiltration à l’usine de Méry-sur-Oise (Val d’Oise).

 

L’eau distribuée fait l’objet d’une surveillance extrêmement rigoureuse, qui nécessite des moyens importants, compte tenu de la taille des réseaux (8700 km de canalisations) et de leur maillage.

Plus de 1000 analyses par jour

Près de 230 000 analyses par an sont réalisées dans le cadre de l’auto-surveillance, auxquelles s’ajoutent plus de 195 000 analyses faites dans le cadre du contrôle réglementaire réalisées sous l'autorité de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elles garantissent la qualité de l’eau distribuée par le SEDIF.

 

Afin d’accroître encore la sécurité sanitaire des consommateurs, le réseau du SEDIF est équipé de capteurs capables de délivrer en temps réel des informations sur la qualité de l’eau. Cette étude de l’association de consommateurs UFC-Que choisir vient rappeler la parfaite qualité de l’eau distribuée, qui est confortée par une politique d’investissement continue de grande ampleur. Plus de 90 millions d’euros ont été investis par le SEDIF en 2020 malgré la crise sanitaire pour maintenir, moderniser et améliorer les installations.

 

Pour encore mieux répondre aux attentes, le SEDIF innove en matière de qualité d’eau pour, dans quelques années, produire et distribuer « une eau pure, sans calcaire et sans chlore », soit de l’eau de source au robinet de chaque abonné.

Nous finalisons actuellement le XVIe plan d’investissement sur 10 ans, pour intégrer le traitement par Osmose Inverse Basse Pression (OIBP), représentant à lui seul un investissement d’un peu plus de 800 millions d’euros
rappelle André Santini, président du SEDIF.

Vers une eau pure, sans calcaire, sans chlore

L’OIBP est un procédé de traitement de l’eau par filtration extrêmement fine, qui permettra à terme, d’obtenir une qualité de l’eau inédite. Cette technique permet de retenir presque toutes les molécules, exceptées celles de l’eau. Cette étape d’affinage sera insérée sur les filières des usines du SEDIF (dans un premier temps sur le site pilote d’Arvigny) et permettra de se prémunir encore plus de micropolluants et donc encore plus de molécules ayant potentiellement des effets perturbateurs endocriniens.

 

Ce projet générera environ 100 € d’économie annuelle nette par foyer, et sera source d’économies d’énergie. Enfin, il renforcera encore la confiance de nos usagers dans nos traitements, qui éliminent déjà tous les virus, et cela dans le respect strict et absolu de toutes les normes en vigueur. Pour mémoire, le SEDIF met tout en œuvre pour livrer 24 heures sur 24, 365 jours par an, à domicile, une eau d’excellente qualité pour 135 communes du Grand Paris, dont le prix a baissé à trois reprises depuis 2010.