Un ouvrage au service de la performance hydraulique et de la sécurité
Cette station de 3e élévation permet de relever l’eau potable provenant de l’usine de Méry-sur-Oise afin d’alimenter près de 1000 habitants du secteur et le château d’Écouen, avec une capacité de 200 m³/jour, et des pointes à 120 m³/heure en cas d’incendie. Elle est dotée d’un système de pompage qui a été doublé et d’un groupe électrogène de 110 kVA, garantissant un fonctionnement continu même en cas de coupure électrique.
L’installation intègre également un poste de chloration, qui permet d’optimiser le goût de l’eau tout en maintenant un niveau sanitaire irréprochable.
Une intégration paysagère et environnementale réussie
Afin d’obtenir la meilleure proposition architecturale, le SEDIF a organisé un concours de maîtrise d’œuvre, associant la ville de Villiers-le-Bel au jury.
Conçue par le bureau d’études techniques SAFEGE et l’architecte Alain Le Houedec, la station s’intègre harmonieusement dans son environnement de sous-bois. Partiellement enterrée, elle se fond dans le paysage grâce à sa façade en acier laqué irisé brun-vert et son tumulus enherbé.
Le SEDIF et la Ville ont également veillé à la préservation des arbres d’alignement et à la plantation de 10 arbres à hautes tiges et de haies, en cohérence avec le Plan Climat Eau Énergie 2030 et le programme « 1300 arbres ».
Une coopération exemplaire entre acteurs
Les travaux ont mobilisé les entreprises Gagneraud Construction, BIR, SADE, Actemium et leurs sous-traitants sous la direction du groupement de maitrise d’œuvre Safège – Alain le Houedec Architecte. La mission de contrôle technique a été assurée par SOCOTEC et celle relevant du coordonnateur de Sécurité et Protection de la Santé (SPS) par la société Presents.
Cette réalisation témoigne du partenariat étroit entre le SEDIF, la ville de Villiers-le-Bel et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, au service de la sécurisation et de la modernisation du réseau d’eau potable du Val-d’Oise.
Cette nouvelle station de pompage témoigne une fois encore de la capacité du SEDIF à conjuguer performance technique, exigence environnementale et intégration paysagère. Nous prouvons qu’un ouvrage public peut être à la fois efficace, durable et harmonieux avec son cadre naturel.
André Santini, président du SEDIF
Le saviez-vous ?
Le territoire du SEDIF est constitué de zones géographiques aux altitudes variées (170m de dénivelé entre le point le plus bas de son territoire et le point le plus élevé).
L’eau est une première fois pompée ou « élevée » en sortie des usines de production, pour desservir les zones les plus basses dites de première élévation. Pour alimenter toutes les zones du territoire quelle qu’en soit la topographie, le réseau de distribution est équipé de 43 stations de pompage dimensionnées pour pouvoir assurer les pointes de consommation et se secourir mutuellement.
